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Mes moments de télé Épisode 3/6 : des larmes sur mes joues

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Il est de ces billets, cher lecteur, chère lectrice, que tu découvres sur l’un de tes blogs préférés et qui te font tout de suite regretter de ne pas y avoir pensé. C’est ce qui m’est arrivé en découvrant et en savourant, semaine après semaine, les 100 moments de télé concoctés par la brillante équipe du Daily Mars.

Les passionnés ne manquent pas de qualités et les passionnés du Daily Mars ne dérogent pas à la règle : dans leur grande générosité, ils ont invité les sériephiles à partager à leur tour leurs moments de télé. La miss @amdsrs a proposé les siens sur son blog Un (é)cran de plus et j’ai décidé de faire de même ici.

Alors bien sûr, cher lecteur, chère lectrice, je ne te cache pas que ma première inquiétude a été de ne pas réussir à sortir de mes séries fétiches et donc de proposer des moments peu éclectiques. Mais au final, cette inquiétude n’avait pas vraiment lieu d’être, car ces billets n’ont pas pour but d’être objectifs, je ne me dois pas de balayer le spectre le plus large possible de séries. Ces billets doivent me ressembler. Il y a beaucoup de séries que je n’ai pas vues et que je ne verrai pas. Mes séries fétiches le sont parce qu’elles me transportent, alors il est normal qu’elles comportent la quasi-totalité de mes moments de télé. Toutefois, tu pourras trouver ici ou là quelques exceptions. Tu peux penser, cher lecteur, chère lectrice, qu’il est un peu facile (et réducteur) de ne retenir que les séries que j’ai vues le plus récemment. C’est vrai, mais si des moments mémorables ne me viennent pas spontanément de séries plus anciennes, c’est qu’à mes yeux, ils ne le sont pas tant que ça.

Afin d’organiser un minimum tout ceci, j’ai classé Mes moments de télé par thème.

SPOILER ALERT : si vous n’avez pas vu les séries ou les épisodes que j’évoque, que vous avez l’intention de les voir un jour et que le moindre spoiler vous est insupportable, la lecture de ces billets risque fort d’être périlleuse.

Épisode 3 : des larmes sur mes joues

La magie de toute fiction est de nous faire croire que les personnages dont nous suivons les aventures sont réels. Un lien se créé entre eux et nous, ils font partie de nos vie durant un chapitre, un livre, un épisode, une ou plusieurs saisons. Plongés dans leur univers, ce qui leur arrive nous arrive aussi. Je suis une series addict. Je suis tout autant addict aux émotions fortes que les personnages que j’aime tant me font ressentir.

Urgences, Be still my heart/All in the family (6×3-14) : la mort de Lucy

Et oui, encore un moment piqué à Sullivan Le Postec du Daily Mars (il a décidément bon goût ce Sullivan). Impossible de ne pas citer Urgences dans Mes moments de télé, tant cette série m’a marquée. Elle m’a tellement marquée que j’ai regardé les 15 saisons, oui, oui, les 15 saisons, même si les dernières n’avaient plus le charme de celles d’antan (l’attachement est une force très puissante). Parmi tous les beaux personnages proposés par cette série chorale qui révolutionna le genre de la série médicale, l’un de mes préférés est celui de Lucy, à laquelle je me suis tout de suite identifiée. Jusqu’alors, Urgences avait quelque chose de rassurant : malgré les difficultés auxquelles étaient confrontés les personnages, ils trouvaient toujours le moyen de les dépasser, d’avancer. Lorsque je regardais Urgences, je le faisais en toute confiance. Et puis, il y a eu ce double épisode. Cet épisode où Lucy et Carter sont agressés à l’arme blanche par un patient schizophrène. Cet épisode où les scénaristes nous font d’abord croire que Lucy va s’en sortir alors qu’elle ne s’en sortira pas. C’est un peu mon petit monde qui s’est écroulé ce soir-là : Urgences pouvait être tout sauf rassurante.

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Six Feet Under, Everyone’s Waiting (5×12) : LE final

Tout a déjà été écrit sur ce final qui fait date dans l’histoire des séries. Mais Six Feet Under n’est pas seulement une magnifique série, elle est celle qui a fait date dans ma vie de sériephile : avec Six Feet Under, mon rapport aux séries a changé. Avant de la découvrir, je m’étais bien sûr déjà attachée à de nombreux personnages, j’avais vibré, ri avec eux, j’avais pris plaisir à les suivre. Mais avant de découvrir Six Feet Under, je ne m’étais jamais autant sentie proche de personnages, ils n’avaient jamais autant fait partie de ma vie.. Alors lorsqu’il a fallu leur dire au revoir, la douleur fut particulièrement intense. Ce final a marqué car il propose une vraie fin. Cela semble un peu bête écrit comme ça, mais ce n’est pas si souvent le cas. Durant cinq saisons, les scénaristes ont tracé les trajectoires de ces personnages avec une grande cohérence et cette fin en est le point d’orgue. Mais la beauté de ce final ne tient pas seulement à ces dernières minutes, elle tient à ces cinq saisons et à ces trois derniers bouleversants épisodes. Voilà pourquoi les larmes ont coulé sur mes joues durant la quasi-totalité de ces trois derniers épisodes. Voilà pourquoi comme l’a si justement écrit Tristan Garcia, Six Feet Under m’a appris à pleurer.

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Doctor Who, Journey’s End (4×13) : l’au revoir à Donna

Devinez quoi : j’ai de nouveau piqué un moment à Sullivan Le Postec, mais il était impensable que je n’évoque pas ce moment. Jusqu’alors dans ma découverte (hérétique) de Doctor Who, tout allait bien : emportée par les saisons 5 et 6, pas totalement emballée par les saisons 1 et 2, bien plus emballée par la saison 3 et émue par son final, tout se passait le plus parfaitement du monde. Et puis est arrivée cette saison 4, ma saison préférée. Et puis est revenue Donna, ma compagne préférée. Russell T Davies adore ce personnage et adore Catherine Tate. Il écrit donc un rôle sur mesure et une partenaire idéale pour le Doctor et pour David Tennant. Il écrit une magnifique histoire d’amitié. Et comme toute histoire magnifique, elle doit avoir une fin tragique. La conclusion de l’aventure de Donna dans le Tardis est cruelle : le Doctor est obligé d’effacer tout souvenir de lui dans la mémoire de cette si précieuse amie pour lui sauver la vie. Mais il ne fait pas qu’effacer des souvenirs, il détruit la merveilleuse Donna qu’elle était devenue à ses côtés. Il se condamne une nouvelle fois à la solitude. Je ne suis pas si souvent autant bouleversée devant une série. Cela fait un bien fou.

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Doctor Who, The End of Time (Specials 2009) : Ten et Wilfred

Je ne goûte pas toujours le sentimentalisme exacerbé de Russell T Davies, mais lorsqu’il décide de créer des moments d’émotion inoubliables, il est diablement redoutable. Russell T Davies m’avait déjà brisé le cœur avec le départ de Donna. Il l’a piétiné avec le départ de Ten. Doctor Who est impitoyable : tout Doctor est amené à disparaître, à donner naissance à un nouvel être. Mais il est des Doctors que l’on est plus enclin à laisser partir que d’autres. Autant je ne m’étais pas totalement attachée à Nine, autant mon attachement à Ten était inconditionnel. En débutant The End of Time, je savais que je ne reverrai plus Ten. Je savais que cela serait difficile. Russel T Davies a choisi de donner une fin à la hauteur de ce personnage et de cet acteur en proposant un duo magique : le Doctor et Wilfred. Wilfred, le grand-père si attachant de Donna, un homme d’honneur, un homme aimant, un homme dont le destin est intimement lié à celui de Ten. Durant ce double épisode, chaque scène entre ces deux personnages fait sens, émeut. Lorsqu’arrive cette fameuse scène, cette scène que tout le monde attend et redoute depuis l’épisode Planet of the Dead, on ne peut que fondre en larmes. Fondre en larmes devant la détresse de ces personnages, devant ces deux acteurs admirables.

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Being Human, The Wolf-Shaped Bullet (3×08) : la destinée de Mitchell

Et oui, encore une série de science-fiction sans prétention dans Mes moments de télé. Série certes sans prétention, mais personnages diablement attachants. Durant trois saisons, j’ai été sous le charme de Mitchell, George, Annie et Nina, des personnages choupis à souhait. La troisième saison est bien plus sombre que les précédentes, les enjeux se font plus intenses. Mtchell est celui qui sera au cœur de cette noirceur : qui est-il réellement ? N’est-il qu’un monstre ? Peut-il échapper à sa nature ? La descente aux enfers de ce personnage se fait chaque épisode plus pressante et le final ne peut être une happy end, il ne peut qu’être tragique. Mitchell ne peut pas échapper à sa nature : il est un vampire, il a besoin de tuer, il aime cette sensation de puissance plus que tout. Mais Mitchell ne peut supporter sa nature, ne peut supporter de s’être trahi, d’avoir trahi son meilleur ami, d’avoir trahi celle qu’il aime. Seule la mort peut le libérer de ce fardeau et seul George peut la lui donner pour retrouver la paix. Comment ne pas pleurer ?

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Sherlock, The Reichenbach Fall (2×03) : la détresse de John

Je suis sûre cher lecteur, chère lectrice, que tu te demandes depuis le début de cette saga de Mes moments de télé, à quel moment je vais évoquer Sherlock. Ce moment est arrivé et bien sûr, j’évoque le dernier épisode de la 2e saison. The Reichenbach Fall, la chute de Sherlock orchestrée par Moriarty. The Reichenbach Fall et cette scène sur le toit. Pour moi, The Reichenbach Fall est avant tout un festival du talent de Martin Freeman. Dès la scène d’ouverture, tout est dit : la détresse de John Watson, la merveilleuse humanité du jeu de Martin Freeman. Dès cette scène d’ouverture, j’ai pleuré. Lors de cette scène sur le toit, j’ai pleuré. Lors de la dernière scène, j’ai pleuré. À chaque fois que je regarde cette sublime fanvideo, je pleure.

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Single Father, épisode 1 : Dave s’effondre

Il est de ces séries que l’on n’aurait jamais pensé regarder et qui au final nous touche. Si David Tennant n’avait pas été au casting de Single Father, je n’aurai jamais connu son existence. Et en lançant le premier épisode, je n’avais pour seule ambition que de profiter du talent de cet acteur que j’aime tant. Je ne m’attendais certainement pas à être ébranlée comme je le fus durant la dernière scène de cet épisode. Dernière scène dans laquelle s’exprime tout le chagrin et tout le désarroi de Dave, cet homme qui vient de perdre sa femme, cet homme qui doit s’occuper de quatre enfants dont sa belle-fille adolescente qui ne se reconnaît plus dans cette famille où elle croit ne plus avoir sa place. Cette charge émotionnelle et cette interprétation m’ont mise ko.

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Fringe, An Enemy of Fate (5×13) : You are my very favourite thing, Peter

Fringe est une série de science-fiction. Une série de science-fiction qui parle avant tout d’amour. Et s’il est bien un amour qui est merveilleusement dépeint, c’est celui qui unit Walter et Peter. Cette relation père-fils, l’une des plus jolies qu’il m’ait été donné de voir, m’a enchantée durant ces cinq saisons. John Noble est tout simplement irrésistible et la complicité qui le lie à Joshua Jackson crève l’écran. La série ne pouvait pas se terminer sans une scène ultime entre ce père et ce fils qui ont tant vécu et tant souffert. Les scénaristes nous offrent une scène magnifique et l’une des plus belles répliques de la série. John Noble m’avait déjà émue, il m’a dévastée de la plus belle manière qui soit.

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